Sambreville à tue-tête, une BDR en musique

Sous le ciel couvert d’un mercredi après-midi de septembre, Benjamin Grandgeorges rejoint l’équipe de la Bibliothèque de rue de Sambreville pour animer un atelier musical. Les enfants sont au rendez-vous. Après avoir monté une tonnelle, les animateur·ices prennent place avec elleux sur le tapis pour un temps de lecture. Les enfants découvrent avec joie la ribambelle de nouveaux livres à disposition. Certain·es osent lire à voix haute pour la première fois, d’autres écoutent avec attention. Bien sûr, il y a toujours les habituel·les rebelles qui s’enfuient vers l’aire de jeux et font des va-et-vient.

Après la lecture, vient l’heure pour Benjamin de sortir sa guitare et d’autres petits instruments comme des castagnettes ou une kalimba. Les petites mains s’en saisissent et commencent timidement puis avec plus d’assurance à gratter les cordes et à frapper en rythme. Le chanteur tente de lancer les enfants sur des canons connus comme « frère Jacques » et « vive le vent ». Les voix sont d’abord très faibles et gênées. Benjamin ne lâche pas l’affaire et encourage les enfants à chanter par groupe de deux ou trois pour se donner du courage. Petit à petit, une confiance s’installe et les cordes vocales vibrent davantage. Une ambiance particulière et chaleureuse s’instaure parmi le groupe. Après avoir fait sonner les matines pendant une bonne dizaine de minutes, Benjamin demande aux enfants les musiques qu’iels écoutent d’habitude. Les « Jul » et « Maître Gims » fusent. Une ado nous confie qu’elle aime particulièrement « Je veux » de Zaz, que nous reprenons aussitôt à tue-tête.

L’après-midi file paisiblement, agrémentée d’un moment thé et biscuits préparés par l’infaillible Abdel. Déjà, 16h sonnent. On range les instruments avec regret et on se donne rendez-vous au mois prochain.